Encore un rendez-vous à l'hosto'
Il dort mal en ce moment, c'est anormal
Lui qui plus jeune était si costaud
L'homme en blouse blanche fait trop de plaisanteries
Pendant tout ce temps, il avait pressenti
Le médecin avec sa main exprime sa gêne et s'arrête de rire
Les examens laissent présager le pire
Alain -70 balais, est atteint d'un cancer
Il pleure le soir, seul au bar, en attendant qu'on le serve
Il n'a pas de famille, tous ses amis sont déjà décédés
La vie ça passe vite, il n'a même pas vu s'échapper ses rêves
Maintenant il ne lui reste que des tonnes d'histoires
Maintenant le cap un soir, il questionne le miroir
Pleure salope! Ton passé ne s'efface pas
Tu croyais quoi? On ne se débarrasse pas de ces traces-là
Rappelle-toi, pendant la guerre d'Algérie t'aimais t'occuper
De les torturer, ces femmes et enfants électrocutés
T'es qu'une merde atterris, que le cancer te crève jusqu'à l'os
T'es terrifié mais tu l'as mérité car t'es qu'une salope
Tu vas y penser souvent, seul, médite ton flot de larmes
Et dis-toi que tes souffrances seront bien pires dans l'au-delà
Pleure comme une petite fille si t'as agi comme une grande pute
Le boomerang revient quand tu ne l'attends plus
Pleure salope, pleure jusqu'à ce que tu te dessèches
L'enfer te réservera ce que tu détestes
Pleure comme une petite fille si t'as agi comme une grande pute
Le boomerang revient quand tu ne l'attends plus
Pleure salope, pleure jusqu'à ce que tu te dessèches
L'enfer te réservera ce que tu détestes
Je me présente, moi c'est Kamel, a.k.a le roi des lâches
Toujours besoin d'une seconde chance, donc je croise les doigts
J'ai trompé la mère de mes enfants dans notre propre lit
Je viens de faire une connerie, j'ai laissé une famille orpheline
Je suis qu'une merde, donc je descends des teilles-bou
Je prends ça comme excuses et je les vois se faire expulser
Mais je faire genre je suis rré-bou
En gros je les calcule ap, même si je sais que ça rime à rien
Je refais ma vie avec une sale putain
Une meuf dégueulasse
Prête à me faire perdre la vie
Bordel et à mon ex-famille
Elle profère des menaces
Je regrette mes actes, je rêve de faire machine arrière
C'est pas facile d'admettre que ma vie c'était quasi' de la merde
Putain, j'étouffe, je ferais tout pour lui, qui l'aurait cru?
Aujourd'hui j'écoute mon fils et j'agite la tête
Avant de partir j'ai dit cette phrase, "Tes gosses seront des bons à rien"
Je m'en veux a mort, aujourd'hui mon fils me dit, "Pleure Salope!"
Pleure comme une petite fille si t'as agi comme une grande pute
Le boomerang revient quand tu ne l'attends plus
Pleure salope, pleure jusqu'à ce que tu te dessèches
L'enfer te réservera ce que tu détestes
Pleure comme une petite fille si t'as agi comme une grande pute
Le boomerang revient quand tu ne l'attends plus
Pleure salope, pleure jusqu'à ce que tu te dessèches
L'enfer te réservera ce que tu détestes
Tu traînes, plus de rêves, solo dans la street (Seul)
Pleins de ratures et de rap sur des sonos en plastique
Dans les M.J.C, on tend les M.I.C
Parce que ton style tue, parle de ce qu'on dit plus
Tard ce renoi va te proposer de bons plans (He!)
Rap sur, posé sur les gros projets de mon clan
3-4 mois plus tard t'es dans la mif' t'habite chez un frère
Un gus' bien, t'as juste besoin de ta bitch et d'un verre (t'inquiètes!)
Tu fais quelques dettes à l'amorti tu paies le ter
Mais fais belek aux têtes a la sortie du RER
Et quand ça tourne mal, sans fierté tu mendies de l'aide
T'assumes pas tes grands dires devant les bandits d' ce bled
Dans l'excès t'emprunte et pars en cavale
Sans laisser d'empreintes, même dans les sièges en train
Et maintenant (maintenant) flingue dans ton tiroir, dingue devant ton miroir
Tu pleures Salope!
Pleure comme une petite fille si t'as agi comme une grande pute
Le boomerang revient quand tu ne l'attends plus
Pleure salope, pleure jusqu'à ce que tu te dessèches
L'enfer te réservera ce que tu détestes
Pleure comme une petite fille si t'as agi comme une grande pute
Le boomerang revient quand tu ne l'attends plus
Pleure salope, pleure jusqu'à ce que tu te dessèches
L'enfer te réservera ce que tu détestes