Alensis-Rhural - Brûler-Dehors Lyrics

Je sors du cabinet mon médecin vient de m'arrêter
Je suis en incapacité mon esprit est traumatisé
Depuis des mois je souffre sans même le remarquer
J'ai beaucoup trop accepté et j'ai fini par le payer

Souvent la première arrivée c'est moi qui ouvrait les bureaux
À la fin de la journée c'est moi qui fermait les locaux
Mon responsable me saluait quand il rentrait chez lui
Partir avant son employée ne lui causait pas de soucis

Comme je travaillais bien on me demandait l'impossible
Les autres ne foutaient rien me pensant invincible
J'aime voir le travail avancer alors j'ai tout accepté
Mais sous la tonne de dossiers je ne pouvais que m'écrouler

Chaque journée est fade comme un plat sans saveur
Je semble bien en façade mais je me noie dans la douleur
Quelle idée de donner tout son temps au travail
Pour que finalement tout mon être défaille

Comme une souris dans sa roue je tournais à l'infini
Mes efforts jour après jour me dépossédaient de ma vie
Pris dans cette spirale qui m'emmenait au fond
Je me tuais au travail consommant son poison
J'étais prise dans un cycle qui n'avait plus de sens
Je me consumais peu à peu me vidant de mon essence
Fort heureusement pour moi mon médecin m'a arrêté
Et c'est à ce moment-là que ma vie a recommencé

Quand j'ai parlé de mes peines on m'a dit de patienter
Même si ça ne sera pas l'éden ça finira par s'arranger
Mais les semaines passaient et mes épaules ployaient
Sous ce fardeau invisible qui continuait de peser

J'ai fini par craquer obligée de consulter
Mon corps se bloquait et mon esprit suffoquait
Le médecin a dit stop maintenant c'est fini
Ce ne sont pas des psychotropes ce qu'il te faut c'est une vie

Comme une souris dans sa roue je tournais à l'infini
Mes efforts jour après jour me dépossédaient de ma vie
Pris dans cette spirale qui m'emmenait au fond
Je me tuais au travail consommant son poison
J'étais prise dans un cycle qui n'avait plus de sens
Je me consumais peu à peu me vidant de mon essence
Fort heureusement pour moi mon médecin m'a arrêté
Et c'est à ce moment-là que ma vie a recommencé

Je ne vous souhaite pas de vivre le même calvaire
D'accueillir dans vos bras le travail de l'enfer
Osez dire non c'est ce qui fera la différence
Même sans justification ça pourrait être une délivrance

Partagez le travail ne prenez pas tout pour vous
Ce n'est pas un détail si vous devenez le fourre-tout
C'est de votre vie qu'on parle alors il faut la sauver
Car ils n'ont pas de morale et vont tout vous déléguer

Chaque journée est fade comme un plat sans saveur
Je semble bien en façade mais je me noie dans la douleur
Heureusement à présent j'ai trouvé la solution
Je résous en communiquant et avec la négation

Comme une souris dans sa roue je tournais à l'infini
Mes efforts jour après jour me dépossédaient de ma vie
Prise dans cette spirale qui m'emmenait au fond
Je me tuais au travail consommant son poison
J'étais prise dans un cycle qui n'avait plus de sens
Je me consumais peu à peu me vidant de mon essence
Fort heureusement pour moi mon médecin m'a arrêté
Et c'est à ce moment-là que ma vie a recommencé

Ne vous enfermez pas communiquez quand ça ne va pas
N'attendez pas la limite organisez-vous avant ça
Et si jamais vous ne trouvez pas votre équilibre
Faites une pause accordez-vous du temps libre
Dans ma vie il n'y avait rien mis à part le boulot
Le travail c'est bien mais la vie est hors du bureau