Il y en a treize à la douzaine
Des hommes qui te diront << je t'aime >>
Mais des qui le pensent, il y en a guère
Mais des qui le prouvent, il y en a pas
Il n'y a que passé la quarantaine
Qu'ils savent le prix d'un je t'aime
Avant ils ne sont pas sincères
Alors ma fille, te marie pas
Faut qu'on les prenne et qu'ils nous laissent
Faut pas mettre son cœur en laisse
Pour le premier cabot venu
Pour le premier cabot venu
Faut qu'on les prenne et qu'ils nous laissent
Faut pas mettre son cœur en laisse
Si tu as une faiblesse
Ils en profitent et c'est fichu
Il y en a treize à la douzaine
Des hommes qui t' feront des poèmes
Mais des Verlaine, il n'y en a guère
Mais des Rimbaud, il n'y en a pas
Il y a que passé la quarantaine
Qu'ils savent le prix d'un poème
Avant ils ont peur de se taire
Alors ma fille, te marie pas
Faut qu'on les prenne et qu'ils nous laissent
Faut pas mettre son cœur en laisse
Pour le premier cabot venu
Pour le premier cabot venu
Faut qu'on les prenne et qu'ils nous laissent
Faut pas mettre son cœur en laisse
Si tu as une faiblesse
Ils en profitent et c'est fichu
Il y en a treize à la douzaine
Mais il y en a un seul que l'on aime
Mais à 20 ans, on ne le croit guère
Masi à 20 ans, on ne le sait pas
Il y a que passé la quarantaine
Qu'on sait vraiment celui qu'on aime
Avant les hommes sont tous des frères
Alors ma fille, te marie pas
Il y en a qui ont la manière
De faire des nous des prisonnières
De bousculer notre vertu
De bousculer notre vertu
Faut qu'on le prenne
Et qu'on le laisse
Abuser de notre faiblesse
Car là, c'est lui qui est fichu
Car là, c'est lui qui est fichu
Faut qu'on le prenne
Et qu'on le laisse
Abuser de notre faiblesse
Car là c'est lui qui est fichu
Car là c'est lui qui est fichu