Même si on entame une autre saison
Sans trop savoir ce qui nous attend devant
Le feu, le froid
Tout ce qu'on perd nous reviendra
Malgré l'incohérence des discours
Et le poids sur le dos de notre impuissance
La moindre voix chante parfois
Par la fenêtre, je vois les bourgeons du printemps
Malgré la nouvelle coupe à blanc
Et si la tempête ne se calme jamais vraiment
Peut-être qu'il serait enfin temps de reconnaître
Que c'est beau quand même
C'est beau quand même
Même si la nuit ne porte plus conseil
Son tapis de rêves qui naissent dans la poussière
Lui nous rappelle
Qu'on ne comprend jamais tout
Même si on s'isole tous dans nos maisons
Assis devant nos grandes micro-visions
C'est une toile que l'on tisse
Et qui couvre l'abysse
Par la fenêtre, je vois les bourgeons du printemps
Malgré la nouvelle coupe à blanc
Et si la tempête ne se calme jamais vraiment
Peut-être qu'il serait enfin temps de reconnaître
Que c'est beau quand même
C'est beau quand même
Par la fenêtre, je vois les bourgeons du printemps
Malgré la nouvelle coupe à blanc
Et si la tempête ne se calme jamais vraiment
Peut-être qu'il serait enfin temps de reconnaître
Que c'est beau quand même
C'est beau quand même