Les amours mortes sont nées trop vite
A peine élancées qu'elles dérivent
Pour se jeter aux océans
Voyant l'eau trouble et insipide
Noyant le pont qui les nourrit
Pour nous rejeter au néant
Des vagues l'écume ne me laisse
Pour seule épave de nos ivresses
Ce goût amer qu'est le présent
Sans phare et sans feu de détresse
Viennent s'échouer et se délaissent
Nos amours aux sables mouvants
Nos amours aux sables mouvants
Les amours mortes sont nées trop vite
A peine élancées qu'elles dérivent
Les amours mortes sont nées trop vite
A peine élancées qu'elles dérivent
Les amours mortes ont lâché prise
Comme noyées par une eau vive
A la merci de ces méandres
Puis elles chavirent dans l'infini
Avant de sombrer dans l'oubli
Là où personne ne les attend
Pas sûr que mon ombre s'éternise
Pas sûr que l'espoir nous épuise
Parait-il que tournent les vents
Ne dit-on pas que les abysses
Reviennent les amours déesses
Je naviguerai les océans
Je naviguerai les océans
Les amours mortes sont nées trop vite
A peine élancées qu'elles dérivent
Les amours mortes sont nées trop vite
A peine élancées qu'elles dérivent