Un peu de pain, un peu d'eau fraiche
L'ombre d'un arbre et tes yeux
Aucun sultan n'est plus heureux que moi
Aucun mendiant n'est plus triste
Femme qui ressemble au vent
Même dans la douleur
Femme qui prend le temps de connaître par cœur
Femme qui fait la vie et de fleurs de mégot
Femme qui prend le pli pour le moindre tango
Femme les hanches alarmantes, sous la mort tout envers
Femme ceint de morsure pour rire et à l'envers
Femme jambes qui filent sur le trottoir trop vieux
Quand la lune de sel étire son échine
Femme de tous les crimes
Femme de tous les jeux
Femme de la vitrine
Femme du besogneux
La femme éclatement de la vie par le ventre
L'espoir de ma lutte, multiples vérités
Femme regardes ma tête,
Poète déplumé
Ma tête qui déborde sur tous les encriers
Prend mon cerveau tout chaud
Encore de ma pensée
Pose le sur ton ventre et dis réalité