Tu l'as donc rencontréDans un pauvre bistrotOù tu vas le matin très tôtPrendre un petit caféIl venait tous les joursEt toi tu as finiLe voyant si triste toujoursPar le trouver gentilEt hier soir dans ta maisonTu étais gaie comme un pinsonSes yeuxQui te plaisaient tantT'avaient caresséD'un regard si tendreSa boucheQui te plaisait tantT'avait dit des motsPleins de sentimentsSon curQui te plaisait tantBattait doucementAu rythme des rêvesSes mainsQui te plaisaient tantEtreignaient tes mainsD'un geste enivrantIl avait des beaux yeuxIl avait des mains finesUne bouche bien dessinéeIl était seul et digneTu pensais à son curTu voulais l'éveillerImaginant sa pauvre vieTu voulais l'égayerMais hier soir dans sa maisonIl était gai comme un pinsonSes yeuxQui te plaisaient tantRegardaient le sangCouler sur la tableSon curQui te plaisait tantSonnait à coups sourdsLe glas des amantsSa boucheQui te plaisait tantMurmurait des motsQui te rendaient folleSes mainsQui te plaisaient tantPoussaient un couteauDans un ventre blancIl préparait des merlans