Eh-eh, euh-ah
Plus personne dans les rues, comme si j'étais le seul
J'me sens comme au début, réussissent qui le veulent
J'connais par cœur la maison, plus rien qui m'inspire
J'entends l'bruit des avions, j'entends quand ça tire
Plus personne dans les clubs, mais j'suis alcoolisé
On peu rentrer nul part comme si j'tais à lycée
Je dois rentrer chez moi dans une heure ou deux
Elle m'attend pour la faire jouir, jusqu'à en rer-pleu
Y a qu'son cœur et ses fesses qui me font garder espoir
Chaque année ma vue baisse, mais je l'aime jusqu'à plus voir
Mon visage se reflète dans les mêmes iris
Je bosse pour pas finir, ni heureux, ni riche
Toujours à trainer dans la même zone
Chaque matin passé dans les mêmes tros-m
Toujours entouré de ces mêmes murs
Témoins tous les jours de mes névroses
Toujours à trainer dans la même zone
Chaque matin passé dans les mêmes tros-m
Toujours entouré de ces mêmes murs
Témoins tous les jours de mes névroses
(Toujours à trainer, chaque matin passé
Toujours entouré)
J'me lève avant le jour, comme si j'avais le choix
Je souris à des gens que je n'reverrai pas
Nique sa mère les p'tits jobs, j'ai déjà tout fait
Je reste pour le loyer, pour m'faire à bouffer
J'veux pas vendre de graille toute une éternité
Pour un pauvre jour de paye qu'il faudrait mériter
Frérot, j'suis en jogging du matin au soir
Mais j's'rai plus riche que l'homme qui note mes retards
J'me couche après la nuit, hypnotisé la journée
J'attends pas l'paradis pour enfin me retrouver
À chacun d'mes réveils c'est plus comme avant
On vit pour un espoir, on meurt pour l'argent
Toujours à trainer dans la même zone
Chaque matin passé dans les mêmes tros-m
Toujours entouré de ces mêmes murs
Témoins tous les jours de mes névroses
Toujours à trainer dans la même zone
Chaque matin passé dans les mêmes tros-m
Toujours entouré de ces mêmes murs
Témoins tous les jours de mes névroses
(Toujours à trainer, chaque matin passé
Toujours entouré)