Si les saveurs
Se mélangent entre elles
Que les couleurs
Vivent en aquarelle
Pourquoi passent-elles
Sans une ombrelle, au bonheur
Au clair des brumes
Restés sans appels
Où se consument
Des bouts de chandelles
On éteint celles
Qui bien trop belles, nous allument.
Et voir passer les heures
Tout près de l'équateur, allongés sur
Une méridiennes
L'attitude est la même
A côté du soleil, du soleil...
Si les douleurs
Restent unies vers celles
Qui font nos peurs
Sait-on qu'elles révèlent
Sous chacune d'elles
Une petite parcelle de bonheur
Au mur des villes
Toujours laissant au ciel
Fermées aux cils
Et aux battements d'ailes,
Quel temps fait-il
Pour qu'il défile, si cruel
Et voir passer les heures
Tout près de l'équateur, allongés sur
Une méridiennes
L'attitude est la même
A côté du soleil
Est-ce que l'amour demeure
Au sommet des hauteurs,
Où l'on croit la neige éternelle
L'attitude est la même
A côté du soleil, du soleil, du soleil...
Et voir passer les heures
Tout près de l'équateur, allongés sur
Une méridiennes
L'attitude est la même
A côté du soleil
Est-ce que l'amour demeure
Au sommet des hauteurs,
Où l'on croit la neige éternelle
L'attitude est la même
A côté du soleil, du soleil...