Des blagues et des blagues, vous nous racontez des blagues
Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, des boucles de blabla
Comment pourrions-nous donc bien appeler cela
De l'information ou bien de la merde en boîte ?
Unis dans la même course, allant boire à la même source
Elle se fout de l'essentiel, veut des flammes et des arcs-en-ciel
Coupable, sans le moindre doute
Et capable du pire pour dorer sa route
On nous fait craindre, on nous fait peur, c'est vrai même de nous-même
L'information galope et nous, elle nous promène
Encore un domaine où la concurrence est malsaine
Où le mensonge et le parjure se répandent sur les chaînes
Allons enfants de la télé
Notre mensonge est arrivé
Contre nous de la propagande
La menace est grande élevée
Allons enfants de la télé
Notre mensonge est arrivé
Comme s'ils nous fallait des ennemis pour avancer
Comme s'il fallait dominer pour se sentir exister
Les journalistes nous cachent le pire et couvrent l'indéfendable
Mais où est la nuance, tout le monde peint le même tableau
L'europe serait sacrée, avant-gardiste et raisonnable
Tout est traité dans le même sens, étrange, et le mal a bon dos
Jetez un oeil sur le dessous des cartes
Soufflez la poussière, vous verrez
L'opinion est résignée, les coupables désignés
L'info fait la promo de ceux qu'elle prétend dénoncer
Elle, cette prostituée, qui nous régale tous
Entasse la tune quand ses unes nous étouffent
On marche sur la tête, surréaliste
Quand le voyeur dénonce l'exhibitionniste
Allons enfants de la télé
Notre mensonge est arrivé
Contre nous de la propagande
La menace est grande élevée
Allons enfants de la télé
Notre mensonge est arrivé
Comme s'ils nous fallait des ennemis pour avancer
Comme s'il fallait dominer pour se sentir exister