Mes larmes coulent des navires de guerre
Qui voguent dans nos troubles
Y'a plus personne qui garde les frontières
Je tente le quitte ou double
Par le bois, la montagne et jusqu'à l'entrée du désert
La peur du vide me remplit les veines, je passerai au travers
Le long, le large, le clair, le flou
J'attends un orage à boire debout
Que l'eau lave l'air lourd
Mes larmes sonnent une alarme
Sans trop savoir ce qu'elles réveillent
Un homme, un enfant, une femme?
Ou c'est peut-être juste le soleil
Du Sahara qui frappe trop fort mais devant moi quelqu'un se lève
L'air de dire << ça fait longtemps, j'espère que tu te rappelles... >>
Le long, le large, le clair, le flou
J'attends un orage à boire debout
Que l'eau lave l'air lourd
Mes larmes n'ont pas la tristesse
Des journées de sécheresse