Source d'oppression et de désinvolture
Marche le diable donc les ambitions ne furent
Que d'éffacer la vie de ce dessein pieux
Et d'amonceler les coeurs des gens heureux
Perdue à jamais est la droiture de l'esprit
Du poête enivré buvant le sang du Messie
Et à jamais ce dernier marchera
Dans l'antre du mal, victime de ses choix
Priant nuits et jours pour que la pluie par amour
Perle sur son corps abreuvant les brûlures
Qui un jour l'accablèrent tel la haine d'un futur
L'homme mortel attendait bien son tour
Mais à quand la fin de ce vile malheur?
Nid de vipere, exaspérant est le coeur
Qui par la nuit aux mile plaisirs
Me fut accordé dans ces sombres désirs