Des nuages en osier, un château à cheval
Enlacé sous les plumes d'un mouton
La rose d'un fraisier plantée dans une armoire
Rien ne peut l'expliquer, rien qu'une seconde en papier
Une giclée de verre dans un bouton de rose ou bien d'acier
Oubliettes de châteaux de sable, meurtrières fenêtres de l'oubli
Tout est toujours pareil et cependant, tout a changé
Tu étais nu dans le soleil
Tu étais nu, tu te baignais
Les galets roulent avec la mer et toujours, toujours
J'entendrais
La fée qui chante dans ma tête, et me répète
Que je t'aime, que je t'aime
Oubliettes de châteaux de sable, meurtrières fenêtres de l'oubli
Tout est toujours pareil et cependant, tout a changé
Tu nageais nu dans le soleil
Tu nageais nu tu te baignais
Le regard tourné vers la mer et toujours, toujours
J'entendrais
La fée qui chante dans ma tête, et me répète
Que je t'aime, que je t'aime