Noirs et Blancs.
Y'avait des mots pour le Secteur
Des mots violents, presque en verlan
Des mots qui meurent et font couler le sang
Ces mots sont morts et dorénavant,
Faut voir, Maman ; écoute Papa,
J'n'ai qu'l'es beaux mots pour parler à mes filles,
Oreilles sensibles, s'yeux plus sensibles
Je leur cède tout ce que j'écris
Et j'n'ai jamais voulu faire l'homme
Plus que des textes relient mes psaumes.
Laisser les noirs, laisser les blancs,
Mais qu'ils divorcent, fassent des enfants,
Qu'ils tendent leurs bras, des innocents
Tulululup tuptup tuplu
Y'a pas d'problème aux gens d'couleur
Que n'a crée 100 ans d'malheur
Et moi je danse pour toute résistance,
J'veux pas partir comme un martyr,
J'irais mourir en révolutionnaire,
Un subterfuge (hey, hey) dans la lumière,
Laisser les noirs, laisser les blancs,
Mais qu'ils divorcent, fassent des enfants,
Qu'ils tendent leurs bras, des innocents
Tulululup tuptup tuplu
J'ferais pas rimer, non, les femmes et leur cuisine,
Y'a trop d'ustensiles dans leur usine,
Les brunes comme Marilyn, Karu Kera ou Joséphine,
J'serais toujours là pour elles, elles ; elles plurielles
Laisser les noirs, laisser les blancs,
Mais qu'ils divorcent, fassent des enfants,
Qu'ils tendent leurs bras, des innocents
Tulululup tuptup tuplu
Laisser les noirs, laisser les blancs,
Qu'ils se rencontrent comme des enfants,
Et tendent leurs bras, des innocents