C'était un de ces étés chauds
Humides, collants à la peau
L'orage ne faisait que gronder
Les flics rôdaient dans l'quartier
Les gens marchaient à pas lents
Comme pour retenir le temps
Les gosses dans le caniveau
Jouaient au pistolet à eau
C'est là que j'l'ai vue passer
Celle qui t'a laissé tomber
Elle sortait d'la bouche du métro
J'ai vu briller ton couteau
Tu as cherché à te venger
La marquer, lui faire payer
Ah, j'te cause, t'embrouille, te raisonne
Peine de cœur, y a pas mort d'homme
Et puis, t'es pas assez beau
Pour faire la une des journaux
J'vais t'aider à l'oublier
Celle qui t'a laissé tomber
Puis tu sais, ça sert à rien
D'mourir au-d'ssus d'ses moyens
Ça s'rait trop lui accorder
À celle qui t'a laissé tomber
Oui, tu sais, ça sert à rien
D'mourir au-d'ssus d'ses moyens
Elle s'fout d'c'qui peut t'arriver
Celle qui t'a laissé tomber
C'était un de ces étés chauds
Où le moindre geste est de trop
Après deux ou trois bières glacées
T'as fini par te calmer
T'as r'trouvé l'appartement
Avec ta mère, son amant
D'puis qu'ton père a foutu le camp
Tu disjonctes trop souvent
C'est pas tout ça, j'vais retrouver
Celle qui t'a laissé tomber
Et puis tu sais, ça sert à rien
De mourir au-d'ssus d'ses moyens
Ça s'rait trop lui accorder
À celle qui t'a laissé tomber
Oui, tu sais, ça sert à rien
D'mourir au-d'ssus d'ses moyens
Elle s'fout d'c'qui peut t'arriver
Celle qui t'a laissé tomber
Oui, tu sais, ça sert à rien
D'mourir au-d'ssus d'ses moyens