Les marmottes ont les paupières lourdes
Les fougères remballent leurs violons
Les outardes reprennent la route
Sur les traces de la belle saison
Voilà l'hiver
Blanche la clairière
Tout autour
Tapis de velours
Bel hiver flocons de magie
Quand les jours se comptent au ralenti
Voilà l'hiver et ses nuits tranquilles
Dans les bois tout semble immobile
Bel hiver aux étangs gelés
Sous la lune au ciel étoilé
Les dernières feuilles ont quitté leurs branches
L'écureuil veille ses provisions
La froidure s'annonce plus franche
Pour tous ceux qui n'ont pas de maison
Sous le vent qui nous offre sa bise
Pas question de voir un papillon
Il est bien loin le temps des cerises
Nous voici à la rude saison
Voilà l'hiver
Blanche la clairière
Tout autour
Tapis de velours
Bel hiver flocons de magie
Quand les jours se vivent en raccourci
Voilà l'hiver et ses nuits tranquilles
Dans les bois tout semble immobile
Bel hiver aux étangs gelés
Sous la lune au ciel étoilé
Le ruisseau a enfilé
Sa belle armure glacée
Le lynx et le carcajou
Dans la fourrure jusqu'au cou
Vite ! Vite ! À vos terriers !
Mulots, tamias rayés
Bien au chaud blottissez-vous
Bercés par le chant du loup
Les marmottes ont les paupières lourdes
Les fougères remballent leurs violons
Les outardes reprennent la route
Sur les traces de la belle saison
Les dernières feuilles ont quitté leurs branches
L'écureuil veille ses provisions
La froidure s'annonce plus franche
Heureux celui qui a sa maison