Un destin me drague, mais je le fuis de peur
Me ronger la vie, non merci
Vidée de couleur, mon œuvre n'a plus de cœur
Vivre sans un risque, ça suffit
Ne déborde pas ma fille, ne sors pas du cadre, c'est tout
Tu dois nous satisfaire, étouffer ta voix, surtout
Ai-je le droit, ai-je le droit de m'explorer sans toi
Ai-je le droit, ai-je le droit
Mais on m'a dit
Tu planes dans ta maladie
Tu te perds dans tes insomnies
Tu nages dans cette folle utopie
Mais qui te l'a permis
Mais qui te l'a permis
Tu planes au-dessus de la vraie vie
Mais qui te l'a permis
Mais qui te l'a permis
Cette cage me poursuit, conditionnée à m'oublier
Tais-toi ma chérie, surtout ne te fais pas remarquer
Maudit sont les mots dits pour me réduire
J'ai le droit, j'ai la foi de me guérir
Se lever, se coucher sans attiser le feu
Je veux me brûler et me sortir du jeu
Mais on m'a dit
Tu planes dans ta maladie
Tu te perds dans tes insomnies
Tu nages dans cette folle utopie
Mais qui te l'a permis
Mais qui te l'a permis
Tu planes au-dessus de la vraie vie
Mais qui te l'a permis
Mais qui te l'a permis
Aah
Tu planes dans ta maladie
Tu te perds dans tes insomnies
Tu nages dans cette folle utopie
Mais qui te l'a permis
Mais qui te l'a permis
Je plane dans ma maladie
Je fais taire toutes mes insomnies
Ta jalousie sonnait comme un interdit
Mais tu te prends pour qui
Je me le suis permis