La mort passe, elle arrache des vies comme le vent arrache nuages dans le ciel
Bientôt le soleil se lèvera sur une cellule vide de toute respiration et de tout corps
La mort vient, froide comme l'éclair, comme l'hiver glacial
La mort se joue de nous à chaque instant, chaque moment
Elle commence avec les prisonniers en leur offrant un festin, avant de venir la voir
Un corps se balançant au bout d'une corde
Une chaise où grésille encore l'électricité
Un billot ensanglanté creusé par la hache abattue sur nombre de nuques
La mort n'est ni amie, ni ennemie
Elle est indifférente aux émotions et aux sentiments
Elle interrompt une vie comme elle comme elle en interrompt des centaines
En commençant par la peine de mort, la peine capitale
Bien peu pour la tristesse laissée sur terre
La mort possède le temps
Qui lui sert les vies sur un plateau d'argent
Qu'elle accueille à grand coup de faux
La mort est immortelle, tu ne la connais pas mais tu ne peux l'ignorer
Que tu le veuilles ou non elle t'emportera
Dans les abysses noirs et profonds de la mort
Regarde bien la mort car tu ne la verras qu'une fois
La faucheuse ne veut que te voir naître et mourir, toi
Cela, pour que le corps et l'âme entrent en réconciliation
Regarde bien la mort car tu ne la verras qu'une fois