Assez, ces pensées sont insensées
Glissées à mes oreilles glacées Passez sous silence mon passé
Tissé de mensonges agacés
Etendu dans la lagune, les nuits de brume, je chante, la mer écoute
Des oiseaux fatigués sur moi se penchent, j'entends, rumeurs étranges
Les Dieux qu'invoquent des sorciers fous, sous les nuages
Et personne ne me croit
Assez, de ses épaules voilées
Assez, ses jupes ternes et froissées
Assez, faux sourires, sourcils froncés
Hissez, drapeaux et voiles, annoncez
Qu'entre les champs parfumés de musc et d'ambre et ma chambre, je l'invente
Ses yeux sur moi se posent lorsqu'elle pose sur fond de champ de roses
Et attend, les lèvres closes
Dis-moi, dis-moi que tu me croies
Entre les champs parfumés de musc et d'ambre et ma chambre, je l'invente
Elle avance vers moi, fière et sereine, un beau jour elle serait mienne
Elle serait reine et serait folle
Alors, dis-moi, dis-moi que tu me croies