Trop d'immoralité, Trop de non-respect
A désirer ardemment on se perd
Les courbes sensuelles d'un corps délicat m'obnubilent
Mon énergie est fascinée par des proies faciles
Impossible de détourner mon attention du frisson qui m'assaille
A la vue de cette chair, je déraille
Objectif, détruire l'hybris qui ronge ma triste vie
Otage d'un passé lourd et infâme longtemps subi
Je n'ai trouvé que cet exutoire pour venger (pour venger) mon enfance volé
Qui jamais ne rassemblera les morceaux, les morceaux de mon âme morcelée
Vous jugez que j'ai péché, mais comment le pourrais-je?
Mes assassins n'ont laissé de moi qu'une carcasse sans conscience
Sous le joug, je me confesse
Je sculpte la vague qui mène à toi
Faire taire, et enfouir ses destructrices pulsions
Sont pour moi mon obsession, ma sublimation
Je suis mort à treize ans, le jardin plein de neige
Ma chambre rouge, décembre funeste, les flocons dansent et dansent
Violet est ma couleur préférée, son homophone résonne encore
L'animal a pris le pas sur l'humain à demi-mort
Seule issue la création, reconstruire mon esprit, réinvestir mon corps