Je rejoue du bout des doigts
Chaque soir avec mon complexe
Je rajoute un p'tit peu de toi
Chaque fois j'y pense dans la fête
J'refoule pas mes idées noires
Je le sens dans mes textes
Je voudrais danser avec toi mais
Mon humeur est partie en plusieurs pièces
J'fais chanter mon stress
Les regards m'oppressent
Je ressens la détresse les sens se brouillent mes idées pèsent
Pourquoi ces questions maintenant
Pourquoi leur ressembler tant
Parce que j'suis gros d'puis 10 ans
Et que j'veux plus voir mon ventre
Mon manque d'aisance
Met en latence
Toute ma confiance
Crois-moi j'en ai conscience
Quand j'y repense
Prendre cette patience
M'aidera sûrement
À remonter la...
J'me juge pas
J'trouve des mots qui distinguent mon corps
Cette phrase-là
J'l'aime autant que j'déteste mon torse
Cette vie-là
On est plein à connaître cette entorse
C'est pour toi
Accepte toi c'est c'qui fera ta force
J'l'ai entendu, trop entendu
Pourquoi ça paraît si facile à vivre dans les mots des autres
Moi je m'insulte, à chaque coin d'rue
Quand je sens mon ventre dépasser s'amènent quelques sentiments moroses
Pourquoi ces questions maintenant
Pourquoi leur ressembler tant
Parce que j'suis gros d'puis 10 ans
Et que j'veux plus voir mon ventre
Mon manque d'aisance
Met en latence
Toute ma confiance
Crois-moi j'en ai conscience
Quand j'y repense
Prendre cette patience
M'aidera sûrement
À remonter la pente
Ce soir j'ai pu poser des mots
Sur des insultes que j'ai encaissé
Depuis le collège je suis gros
Je sens qu'mes membres se sont engraissés
Ma vision est engrainée
D'une haine inondant
Des phrases emplies de douleurs
J'me sens immonde quand
Je déteste mon extérieur
J'me hurle tant
Que je voudrais aimer ma grandeur
Que tout c'que j'aimerai c'est apprécier mon corps à sa juste valeur
Parce que c'est trop
J'en peux plus de hurler que j'vais changer
Parce que j'suis beau
Même si j'suis pas un standard de beauté
Parce que c'est trop
J'en peux plus de me détester
J'en peux plus de m'insulter
Ce que je rêve c'est d'm'accepter
Qu'ils aillent se faire foutre
Avec leurs commentaires déplacés
C'est nos corps qui souffrent
Depuis le collège on se fait juger
On est à bout d'souffle
Et notre colère vous fait baliser
Car vos privilèges pas remis en question commencent à vous isoler
Mon manque d'aisance
Met en latence
Toute ma confiance
Crois-moi j'en ai conscience
Quand j'y repense
Prendre cette patience
M'aidera sûrement
À remonter la pente