On nous dit sage, on nous dit change
On nous dit bouge, assez d'images
Assez de rage, assez de rouge
Il faut vivre avec les idées qu'on s'en fait
Il faudrait naître superficiel et léger
Comme on voudrait certains soirs, pouvoir un peu oublier
Les fils de notre histoire,comme un bébé vient au monde
Redevenir fragile, superficiel et léger
Comme cet oiseau des îles qui déploie ses ailes
Plane et descend sur la mer, si belle, si belle, infiniment légère
Ce parfum d'éther, ce parfum d'éther, ce parfum d'éther
Ce parfum d'éternité, quel cadeau empoisonné
On nous dit fou, on nous dit ose, on change tout
Assez d'orages, assez d'écrans, assez de bouts
Il faut vivre avec les idées qu'on s'en fait
Il faudrait être superficiel et léger
Comme on voudrait certains soirs, pouvoir un peu effacer
Le poids de nos mémoires
Hmmmmm, insensible au passé, invisible au radar
Superficiel et léger dans la douceur du soir
Comme ces oiseaux des villes qui descendent vers la mer
Si belle, si belle, pour oublier l'hiver
Ho, ho, yeaaaahh, quelle idée d'enfer, quelle idée d'enfer
Quelle idée d'enfer, quelle idée d'enfermer tout
Tout ce qui existe en nous
Il faudrait être, il faudrait naître superficiel et léger
Il faudrait être, il faudrait naître superficiel et léger
Il faudrait être, il faudrait naître superficiel et léger
La, la, la, la, naaaah, nah, nah, nah, naaaah
Superficiel et léger, superficiel et léger, superficiel et léger.