Jack Monoloy aimait une blancheJack Monoloy était indienIl la voyait tous les dimanchesMais les parents n'en savaient rienTous les bouleaux de la rivière MinganTous les bouleaux s'en rappellentLa Mariouche elle était belleJack Monoloy était fringantJack, Jack, Jack, Jack disaient les canardsLes perdrix et les sarcellesMonoloy disait le ventLa Mariouche est pour un blancAvait écrit au couteau d'chasseLe nom d'sa belle sur les bouleauxUn jour on a trouvé leurs tracesOn les a vus au bord de l'eauTous les bouleaux de la rivière MinganTous les bouleaux s'en rappellentLa Mariouche elle était belleJack Monoloy était fringantJack, Jack, Jack, Jack, disaient les canardsLes perdrix et les sarcellesMonoloy disait le ventLa Mariouche est pour un blancJack Monoloy est à sa peineLa Mariouche est au couventEt la rivière coule à peineUn peu plus lentement qu'avantTous les bouleaux de la rivière MinganTous les bouleaux s'en rappellentLa Mariouche elle était belleJack Monoloy était fringantJack, Jack, Jack, Jack, disaient les canardsLes perdrix et les sarcellesMonoloy disait le ventLa Mariouche est pour un blancJack Monoloy Dieu ait son âmeEn plein soleil dimanche matinEn canot blanc du haut d'la damIl a sauté dans son destinTous les bouleaux de la rivière MinganTous les bouleaux s'en rappellentLa Mariouche elle était belleJack Monoloy était fringantJack, Jack, Jack, Jack, disaient les canardsLes perdrix et les sarcellesMonoloy disait le ventLa Mariouche est pour un blancLa Mariouche est au villageJack Monoloy est sur l'fond d'l'eauA voir flotter sur les nuagesEt les canots et les billotsTous les bouleaux de la rivière MinganTous les bouleaux ont mémoireEt leur écorce est toute noireDepuis qu'Monoloy a sacré l'campJack, Jack, Jack, Jack, disaient les canardsLes perdrix et les sarcellesMonoloy disait le ventLa Mariouche est pour un blanc