Un jour je ferai mon grand cerf-volantUn côté rouge, un côté blancUn jour je ferai mon grand cerf-volantUn côté rouge, un côté blanc, un côté tendreUn jour je ferai mon grand cerf-volantJ'y ferai monter vos cent mille enfants, ils vont m'entendreJe les vois venir du soleil levantPuis j'attellerai les chevaux du ventUn cheval rouge, un cheval blancPuis j'attellerai les chevaux du ventUn cheval rouge, un cheval blanc, un cheval piePuis j'attellerai les chevaux du ventPuis nous irons voir tous les océans s'ils sont en vieSi les océans sont toujours vivantsPar-dessus les bois, par-dessus les champsUn oiseau rouge, un oiseau blancPar-dessus les bois, par-dessus les champsUn oiseau rouge, un oiseau blanc, un oiseau-lyrePar-dessus les bois, par-dessus les champsQui nous mènera chez le mal méchant pour le détruireBombe de silence et couteau d'argentNous mettrons le mal à feu et à sangUn soleil rouge, un soleil blancNous mettrons le mal à feu et à sangUn soleil rouge, un soleil blanc, un soleil sombreNous mettrons le mal à feu et à sangUn nuage monte, un autre descend, un jour sans ombrePuis nous raserons la ville en passantQuand nous reviendrons le cur triomphantUn côté rouge, un côté blancQuand nous reviendrons le cur triomphantUn côté rouge, un côté blanc, un côté hommeQuand nous reviendrons le cur triomphantAlors vous direz ce sont nos enfants, quel est cet hommeQui les a menés loin de leurs parentsJe remonterai sur mon cerf-volantUn matin rouge, un matin blancJe remonterai sur mon cerf-volantUn matin rouge, un matin blanc, un matin blêmeJe remonterai sur mon cerf-volantEt vous laisserez vos cent mille enfants chargésd'eux-mêmePour jeter les dés dans la main du tempsPour jeter les dés dans la main du temps