Merde, on était juste rentrés pour s'acheter une bière (magne toi, mec)
J'en suis sorti complice de meurtre et de vol à main armée
C'est aussi dingue que ça le quartier des fois
On ne pouvait jamais dire ce qui allait arriver, ni quand
Protège ton ul-c, yo, protège ta nuque, yo
Tu veux la guerre, on va la faire on sort le truc, yo
Ça tire des grosse taffes dans tous les halls crades
J'ai connu la galère avant de connaître les spotlights
Mes potes craquent, c'est trop hard de vivre dans ce zoo
T'es comme un tigre dans une cage ou comme un livre sans un mot
Et j'suis tous seul dans un coin de la pièce
À gratter comme un fou, à parler de mon zoo
Parce que depuis gamin, j'ai besoin d'ma Tess
Et j'm'en fou si ça vous paraît ridicule
Le renard est radical, un pétard et j'redécolle
Pour un des miens, j'tue un des vôtres
Parce qu'on s'est connu à l'école
Qu'on a temper dans l'illégal et qu'ça a laissé des séquelles (merde)
J'vais chez l'coiffeur pour m'aimer un peu plus
La défonce veut pas monter, j'vais rouler un de plus (ouais)
Et j'ai regardé vos rappeur mais ils ont rien de plus (bah ouais)
Et quand le tournage est fini, ils prennent le train, le bus
Dans la forêt, partout, j'suis dans mon propre fief
Moi, j'ai dealé partout, j'étais mon propre chef
J'ai tonton Bigsa, 100 kilos, patate de cow-boy
Dans la rue, moi, j'suis comme ODOP
Et ouais, tu fais du rap, il faisait des holds up
J'ai suivi le même chemin parce que j'étais f*cked up
On arrive au tier-quar on nous dit wassup
Valenton, Besbar, ça fait blop-blop
Posé, en bas d'la rue, j'vois débouler les chtars
Ou des petit qui bricravent pour des nouvelles Air Max
On était jeune, pas un coup de pouce pour écouler les taz
J'en connais des clous de cercueil qui ont cloués des masses
Depuis des années avec ma femme, j'men fous des pétasses
On a fumé d'la beuher dans tous les étages
J'arrive j'suis pris de secousse, j'regarde les fils de bourges
Ça fume la beuher comme à Eaglewood
Si tu veux d'la frappe, vas-y passe en ville
Aujourd'hui, ma liberté, elle vaut trois cent mille
Au 18ème étage sur ma tour d'ivoire
J'ai trop bedave, j'suis foncedé, j'ai raté le cours d'histoire
Y'a des matins ou j'me sens pas dans mon assiette
J'me verrai bien dans un A4 en train d'rouler sur la A7
Et depuis petit, moi, gros, je volais en cachette
Pani problème des grosses bagarres à la machette
On fait l'amour, on se vole et on s'achète (putain)
On traine dehors sans vendre la mort dans les sachets
Et j'ai deux potos au cachot, et les autres qui sont cachés
Les bicraveurs de pavot et les autres qui font pas chier
Et ça fait paf si ça part en couilles
J'temmerde, tu fais pas l'andouille
Du pilon de la buche, j'suis encore dans une caranboule
Dans la forêt, partout, j'suis dans mon propre fief
Moi, j'ai dealé partout, j'étais mon propre chef
J'ai tonton Bigsa, 100 kilos, patate de cow-boy
Dans la rue, moi, j'suis comme ODOP
Et ouais, tu fais du rap, il faisait des holds up
J'ai suivi le même chemin parce que j'étais f*cked up
On arrive au tier-quar on nous dit wassup
Valenton, Besbar, ça fait blop-blop
(Bah ouais, wouh-wouh)
(Nique sa mère)
(Hein, on a fumé, wouh-wouh)
(94 46 92 390)
(Les immeubles la galère)
(Les filles veuves la galette, ouzou)
Y a des fois où c'était dingue dans le quartier
On ne savait jamais ce qui pouvait arriver, ni quand
J'en avais trop fait pour faire machine arrière
Et j'en avais trop fait pour continuer comme ça
Faut croire que les évènements, gagnent toujours le pas sur vous