Encore un jour là depuis bientôt trois ans qu'j'prends la poudre et comme
Du fard sur les paupières j'm'endors, livre serré sur l'cœur
Et BOOM ! Skud qui tombe, j'respire mal car
Une lame, une lame...
Une lame à couper les angles
À déverser les ombres
J'sens qu'ça part mal et comme une plume acérée
J'prends la baïonnette qui tombe et ça fait crier, ça fait crier...
Mais moi, j'regarde le ciel et y'a comme un rêve maudit qui vous met l'âme à l'heure
Un substitut de mensonge, un soupçon de poésie
Une once de regret
Partir sans se retourner, sous les drapeaux infâmes
Sous ces sentiments de glace et puis
Une lame, qui fait grincer les dents
Et coupe l'émail en deux
Balafre sur le cœur et couteau rentré
J'respire comme un soupir, sous les néons aiguisés
Mes yeux lâchent la brume et brûlent au soleil froid d'hiver
Éteindre la flamme silencieuse, s'coller tout contre le froid de la lame car
Une arme, une arme...
Une arme, pour rendre la liberté,
Pour écraser le mensonge, et puis
Fusil chargé explose tête !
Une arme, pour rendre la liberté,
Pour écraser le mensonge, et puis
Fusil chargé explose tête !