Jamais rien ne revient
Sur les fleuves consumés
Jamais rien ne revient
Des caresses intenses
Au vent des plaines rousses
Jamais rien ne revient
Jamais rien ne devient
Plus bleu que le ciel bleu
Jamais rien ne devient
Ni ton cœur ni ta source
Ni tes plaies ni tes doutes
Jamais rien ne devient
Dans la nature intense
Sous les arbres effeuillés
Tout revient redevient
Comme un bateau immense
Dont la voilure détaillée
Me fait penser sous les branches
Aux fleuves consumés
Jamais rien ne revient, jamais rien ne revient
Tout revient redevient
Jamais rien ne revient, jamais rien ne revient
Tout revient redevient
Jamais rien ne revient, jamais rien ne revient
Tout revient redevient