J'ai déposé ces fleurs de printemps
Endeuillées, dispersées au vent
Jardinières empressées
Les yeux noyés
Comme je les hais
Ces murs épais
Sous mes pas, à six pieds sous terre
Des baisers de ronces et de lierre
Passagère enlacée
Moins solitaire
Comme je les hais
Ces murs épais de vie
Coup de mes doigts griffés
Perles si rouges
Sauvages ronces vengées
Moi dehors
Toi dessous
Cris muets, muets
J'ai déposé ces fleurs de l'été
Du muguet, jasmins (?)
Jardinières empressées
Les yeux fermés
Comme je les hais
Ces murs épais
Comme je les hais
Ces murs épais
Quand je les hais