Azur à la tonne
Horizon lacté
Soleil qui laitonne
Mer à volonté !
L'écume festonne
Le sable habité
Longuement, tout s'alanguit
Pendule arrêtée
Le temps de l'été
Des maillots Pantone
Tous côte à côte et
Des peaux qui mitonnent
Huilées, tomatées
L'esprit s'encotonne
D'immobilité
Quand le corps reste alangui
Lourd, tout hébété
Le temps de l'été
L'esprit s'encotonne
D'immobilité
Puis nous laisse atone
Le temps de l'été
Mais, déjà l'automne
Mord un peu l'été
La cigale entonne
Son dernier motet
Touriste, autochtone
Doivent se quitter
Indolent, on se languit
À perpétuité
Le prochain été