A l'air libre, tapis dans le noir,
J'étais soldat, gardien de phare,
Le cerbère, de ces eaux glacées.
A l'air libre, j'ai pris quartier sous la lune,
Protégeant comme l'Hydre, mon territoire,
Le cerbère, de ce lac gelé.
Le sang dans mes veines, se fige sans le regretter,
Le sang froid, comme un emblème,
Fustige les raisons de pleurer.
A l'air libre, tapis dans la brume,
J'étais soldat, gardien de dunes,
Le cerbère, d'un repère oublié.
A l'air libre, j'ai pris quartier dans la steppe,
A l'affût comme un tigre, chasseur de sonars,
Le cerbère, d'une terre égarée.
Le sang dans mes veines, se fige sans le regretter,
Le sang froid, comme un emblème,
Fustige les raisons de pleurer.
Le sang dans mes veines, se fige sans le regretter,
Porté au range de fou où de bohème,
Je suis juste loup ésseulé.