Cette lettre peut vous surprendre,
Mais sait-on ? peut-etre pas.
Quelques braises ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéchappÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂées des cendres,
DÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ'un amour si loin dÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéjÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂà.
Vous en souvenez-vous ?
Nous ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂétions fous de nous.
Nos raisons renoncent, mais pas nos mÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂémoires.
Tendres adolescences, jÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ'y pense et jÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ'y repense,
Tombe mon soir et je voudrais vous revoir.
Nous vivions du temps, de son air,
Arrogants comme sont les amants.
Nous avions lÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ'orgueil ordinaire,
Du "nous deux cÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ'est diffÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂérent".
Tout nous semblait normal, nos vies seraient un bal.
Les jolies danses sont rares, on lÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ'apprend plus tard.
Le temps sur nos visages a soumis tous les orages.
Je voudrais vous revoir et pas par hasard.
SÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂûr il y aurait des fantomes et des dÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂécors ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂàrÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéveiller.
Qui sont vos rois, vos royaumes ? mais je ne veux que savoir,
Meme si cÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ'est dÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂérisoire, juste savoir,
Avons-nous bien vÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂécu la meme histoire ?
LÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂâge est un dernier long voyage,
Un quai de gare et lÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ'on sÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ'en va.
Il ne faut prendre en ses bagages,
Que ce qui vraiment compta.
Et se dire merci,
De ces perles de vie,
Il est certaines blessures au goÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂût de victoire.
Et vos gestes, y reboire,
Tes parfums, ton regard,
Ce doux miroir,
OÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂù je voudrais nous revoir.