C'est une évidence, mais j'ai besoin de toi,
Pas comme les autres pensent, c'est bien plus fort que ca.
Dans l'ombre immobile, des mots qu'on dit tout bas,
De peur d'etre futiles,
Nos âmes sont parfois,
Si fragiles,
Quand la vie souffle sur nos corps,
Fatigués de leur pauvre sort,
Mais qui s'enivrent encore.
Si fragiles,
Les rires de nos reves d'enfants,
Qui à force de faire semblant,
S'envolent, tout doucement.
Dans le vide immense, quand le vent nous murmure,
Qu'il faut saisir sa chance, les mots qui nous rassurent,
Brisons les silences, délaissons nos armures,
Pour calmer nos souffrances, au fur et à mesure.
Si fragiles,
Ces coups du sort ces petits riens,
Cachés dans l'ombre du destin,
Quand il nous tend la main.
Si fragiles,
Ces cris qui appellent au secours,
Et disparaissent au petit jour,
Et ressemblent à l'amour.
Si fragiles,
Comme la nuit qui ne s'écoule pas,
Prisonnière entre toi et moi,
Dans l'hiver et le froid.
Si fragiles,
Comme le souffle de ces instants,
Presque aussi libres que le vent,
Aussi forts et pourtant.
Si fragiles.