Il s'estGlissé dans nos pensées et à notre insu.A travers ces jours traversés, l'idée reçueQu'en s'éloignant petit à petit de notre enfance,Les corps vieillissent,Les curs se fermentEt que l'on échappera jamais à la déchéance,Que l'on n'y peut rien,On part battu,Qu'il n'y a pas d'autre alternative, pasD'autre issueEt qu'en nous jetant tête baissée sous son pardessus,Le temps passé n'est pas passé inaperçu.On s'est aimé, curs enlacés, dessous, dessus.Comment ces doutes ont commencé ? Nul ne l'a su.On s'est regardé autrement et on a eu peurQue l'ombre grandisse,Que l'cur se fermeEt que la peau puisse perdre un jour de sa douceurMais tout ça n'vaut rien,Tout ça n'est plusEt si l'on meurt, c'est à cause de l'idée reçueQu'en jetant sur le feu sacré son pardessus,Le temps passé n'est pas passé inaperçu,Le temps passé n'est pas passé inaperçu.