Au nom du père et du fils, j'ai vu la haine et le vice
J'pourrais pas changer la Terre mais j'mets ma pierre à l'édifice
On tisse et on défait les liens, y a des valeurs auxquelles je tiens
J'pense aux enfants du monde et j'pense aux enfants des miens
Y a plusieurs toi à double face, yo
On s'parle plus trop, on s'double-tap
On survit pour le cash, quand il se cache, on se fâche
J'veux pas qu'le temps me casse la figure
J'veux pas qu'le temps me fasse la piqûre
La vie tue et l'habitude parfois nous mène la vie dure
Viens, prend un sac, on s'barre d'ici, le monde nous oppresse
On s'contentera du nécessaire, d'amour et d'eau fraîche
Un peu de tendresse, viens on s'barre le temps presse
J'ai besoin de la clé, pour refermer la plaie
Les meufs, c'est pas comme autrefois
Té-ma c'qu'elles nous laissent entrevoir
Attends, tu sais qu'des femmes sont mortes
Pour que tu prennes une autre voie?
Nan, franchement, c'est n'importe quoi, parfois ce monde me désole
La misère, le désordre, chérie viens, on s'en va loin des Hommes
J'sais pas de quoi est fait demain, j'sais pas quoi faire de mes mains
J'sais pas quoi faire de mon bif mais fais gaffe où tu mets ton pif
Une tasse de thé puis un zder, j'vois la face cachée de l'iceberg
Les idées d'l'Homme ont rétréci, réveille-toi, réfléchis
Viens, prend un sac, on s'barre d'ici, le monde nous oppresse
On s'contentera du nécessaire, d'amour et d'eau fraîche
Un peu de tendresse, viens on s'barre le temps presse
J'ai besoin de la clé, pour refermer la plaie
Yeah, yeah, yeah, yeah, yeah
Yeah, yeah, yeah, yeah, yeah
Yeah, yeah, yeah, yeah, yeah
Yeah, yeah, yeah
Mon cœur n'est pas rose, il est noir
Et dans l'noir, j'allume un spliff sous ma lueur d'espoir
C'est toujours la même histoire, j'inspire, j'oublie c'qui m'entoure
La vie ou la mort, c'est la même, c'est chacun son tour, yo
La vie, c'est des hauts et des bas donc j'cherche son sens, han
Le paradis, paraît-il, s'rait la récompense, han yeah
Entre Dieu et le diable, le bien et le mal, les sourires, j'ai les larmes
L'amour et la haine, le propre et le sale
On n'sait plus sur quel pied on danse
Oh, j'rêve de m'envoler quand j'ferme les yeux
Ici-bas, plus rien n'est merveilleux
À g'noux devant Dieu, regard vers les cieux
J'ai le cafard, la vie, c'est la vie, c'est quoi?
La vie, c'est la vie, c'est des choix
Entre les peines et les joies, des chemins, des sentiers, des voies
Et même si au fond, j'ai la foi, c'est de trop loin que je vois
Le ciel est beaucoup trop grand, j'tiens pas l'futur entre mes doigts