18 heures, quai de gare,
Elegante, robe noire,
Feuilles mortes, dans le vent,
Douce lumière, qui s'égare
Dernier sprint, effréné,
Dernière ombre, sur les quais,
Vas-y part, moi je rentre,
Ce soir la foule est ignorante
Illuminez moi quand viens l'automne,
Douceur délicate mais monotone,
C'est à ce moment là qu'on m'abandonne
Viens guider mes pas oui je me donne
Et chaque fois c'est mon coup de spleen,
Ma drogue, mon air, mon aspirine,
A m'effacer dans le brouillard,
A toujours se coucher trop tard
Si les beaux vers sont d'insomnie
C'est qu'il y a du bon dans la nuit,
Au pire c'est juste un énième train,
Laisse le passer, donne moi la main
Et pourquoi toujours, on me laisse sur le quai,
Mauvaise habitude tout me passe sous le nez
Si l'orage gronde, écoute la pluie tomber
Ce n'est qu'une mauvaise onde,
Le train est arrivé
Illuminez moi quand viens l'automne,
Douceur délicate mais monotone,
C'est à ce moment là qu'on m'abandonne
Viens guider mes pas oui je me donne