D'abord le jour, puis vient la nuit
Le matin sourd et le crépuscule glacé
Ceux qui t'entourent et ceux qui fuient
Les accélérations et les dangers
Les attentes et les oublis
Les caresses sur les poignets
Ceux qui restent et ceux qui fuient
Ceux qui restent et ceux qui fuient
Dès lors que de la bouche
S'inversent les courbes du temps
Les cantiques qui te touchent
À jamais inscrit dans ton sang
Un poème écrit sur le coin d'une table
Pour elle, il ne ressent plus la douleur
Juste avant la fin de la fable
Il lui dit combien lui aussi a peur
A l'instant où les nuages rougissent
A l'instant où les nuages rougissent
D'argent d'or ou de plomb
Et les envies toujours inertes
La léthargie l'amour et les peines
Ainsi elle l'a fait
Sous un ciel d'été
Elle lui prend
Elle l'aimait
Elle lui rend
Les promesses