Une fumée noire émerge à l'horizon
Le cirque de la mort entre dans la vallée
Le meurtre est dans les yeux du clown
Moissonneur impie d'innocentes vies
Ses mains dégoulinent de sang
Devant lui, les impuissants regardent
Derrière lui, la trainée mortifère
Ce cirque ne pourra jamais être arrêté
Maintenant les mers sont remplies de sang
Les plages sur lesquelles nous dormions
Sont maintenant remplies de carcasses
Les oiseaux sont couverts d'huile, hurlant
Les tempêtes de feu rasent des villes entières
Des maladies font souffrir des millions de personnes
Les plantes deviennent du poison
Des mutants naissent en Orient
L'air brûlera vos poumons
Des millions de personnes sont enterrées sous des bâtiments tombés
Mères serrant leurs bébés
Alors que le cirque s'installe...
Alors que nous courons dans ces bois sombres
Personne ne sera jamais revu
Dans le réconfort et dans la douleur
La folie résonne dans ces bois
Pendant que le cirque recueille nos corps
Nous avons atteint la fin de ces forêts
La fumée de ses moteurs
La puanteur de la mort nous enveloppe
Notre temps est venu...
Maintenant que le cirque a quitté la ville
La grande faucheuse fait renaître la vie
Alors que l'obscurité s'estompe
Les forêts redeviennent un havre
Et les mers accueillent la vie
Les loups retournent dans leurs meutes
Et les chevaux sauvages errent à nouveau
Une fois acceptée notre mortalité
Toute l'harmonie a été restaurée