[ Featuring Orelsan ]
Malgré mes soucis qui vagabondent
Il ne reste rien pour me faire peur
Et si je meurs avant la fin du monde
Et bien je connais la scène par cœur
Quand j'entends la rumeur qui monte
À en réveiller les morts
Quoique l'avenir nous montre
Tous mes amis se le disent encore
J'écoute le son du temps qui passe
J'essaie d'apprendre de nos erreurs
Je souris quand tu m'embrasses
Et je pleure, tu me brises le cœur
Quand j'entends les cloches qui sonnent
Tout le monde se questionne
Et si la raison m'abandonne
Et bien je me le redis encore
Et même au jour le plus court, la nuit ne tombera jamais
Sous les étoiles et le ciel qui se couvrent ensemble
Ah ah ah ah
Et si le vent qui tourne gonfle nos voiles, nous partirons
Sous la pluie qui s'en mêle et sur le sol qui tremble, décembre, ah
Et malgré le niveau de l'eau qui monte
Il me reste encore la mer à boire
Et si je meurs avant la fin du monde
Et bien je connais déjà l'histoire
Quand j'entends tous les laissés-pour-compte acceptant leur sort
Je connais très bien tout ce qu'ils me racontent
Tous mes amis me le disent encore
Les yeux remplis de glaciers qui fondent
Comme un animal à l'abattoir, traversant l'hécatombe
Je connais déjà la fin de l'histoire
Quand j'entends les armées qui s'affrontent au corps à corps dans le noir
Au son des balles et mastodontes
Sous une pluie de météore
Et même au jour le plus court, la nuit ne tombera jamais
Sous les étoiles et le ciel qui se couvrent ensemble
Ah ah ah ah
Et si le vent qui tourne gonfle nos voiles, nous partirons
Sous la pluie qui s'en mêle et sur le sol qui tremble
Qui tremble, qui tremble, qui tremble
Laisse en bordel derrière toi, c'est plus la peine de ranger
Même si t'as pas fait ton sac, même si rien n'est vraiment prêt
Est-ce que c'est tes jambes ou la Terre entière qui se met à trembler?
Affronte le danger, ou soit raisonnable et cours te planquer
Le froid du grand Nord, piéger dans un dernier temps mort
Inutile de rêver d'encore, attends que l'éternité t'emporte
Oublie l'avenir et ses plans, va dire au revoir à la ville et ses gens
Mais n'ai pas peur de partir en décembre
On s'en ira ensemble
Et même au jour le plus court, la nuit ne tombera jamais
Sous les étoiles et le ciel qui se couvrent ensemble
Ah ah ah ah
Et si le vent qui tourne gonfle nos voiles, nous partirons
Sous la pluie qui s'en mêle et sur le sol qui tremble, décembre, ah