J'aurais pu traîner le long de mes rêves
J'aurais pu l'air de rien
Attendre ici que la journée s'achève
Sortir le chien, si j'en avais un
J'aurais pu m'inventer des inventaires
Refaire et faire le point
Mais ce matin j'ai bien plus cher à faire
Bamdabadabam
Ce matin, j'irai dire aux gens que j'aime
Oh juste merci d'être ce qu'ils sont
Qu'ils changent mes heures amères en poèmes
Et tous ces mots que nous taisons
Ce matin, j'irai dire aux gens que j'aime
Oh! comme ils comptent pour moi chaque instant
Deux mots doux c'est mieux qu'un beau requiem
Et les dire c'est important
Et dire avant, tant qu'il est temps
On veut toujours attendre la prochaine
Remettre au lendemain
C'est bien plus simple d'émettre des haines
Bien anonyme, tapis dans son coin
Et coulent nos vies et l'eau des fontaines
L'avide quotidien
Et passent les jours et puis les semaines
Bamdabadabam
Ce matin j'irai dire aux gens que j'aime
Oh juste merci d'être ce qu'ils sont
Qu'ils changent mes heures amères en poèmes
Et tous les mots que nous cachons
Ce matin j'irai dire aux gens que j'aime
Ô comme ils comptent pour moi chaque instant
Deux mots doux c'est mieux qu'un grand chrysanthème
Et le dire c'est important
Le rappeler de temps en temps
J'aurais pu traîner le long de mes rêves
J'aurais pu l'air de rien
Attendre ici que la journée s'achève
Bamdabadabam
On devrait dire aux gens quand on les aime
Trouver les phrases, trouver le temps
Qu'ils changent nos heures amères en poèmes
On devrait tout se dire avant
Il faut le dire aux gens quand on les aime
Comme ils comptent pour nous chaque instant
Les mots doux c'est mieux qu'un beau requiem
Et tant qu'on est là, bien vivant
Tout se dire tant qu'il est temps
J'aurais pu traîner le long de mes rêves