Tu as réussi ton enfance
Tu es ma sœur de sang
Comme la chance
Ne tourne pas dans tous les sens du vent !
Souviens-toi du son, de cette chanson, de notre errance
Pleure, petite sœur,
Ne vas pas croire la différence est là
S'il est un chagrin inconsolable :
Existe celui-là ?
Mais ne lui veut pas plus qu'il n'en faut pour vivre ça !
Et vivant des heures creuses,
Ma mère ne demande plus pourquoi
Les yeux vers le ciel plus une larme coule de cette vie cool, déjà
Vingt ans et pourtant le chagrin d'antan s'effacera
Si le diable croisa le chemin des yeux de l'ignorance
Par un bien triste butin il ne put chaparder l'espérance
A peine deux ou trois gouttes,
De peur et de sueur, un instant de douleur
Mais lui sa vengeance intelligente fut sa fierté de gueux
Surpasser l'altitude de ceux
Qui, même ne dépassant un pied ou deux,
Décident l'avenir,
Les suicides et les rires
Des gens des cieux
Servons nous l'un contre l'autre,
Serrons-nous et apôtres,
Parcourant les chemins
Bien heureux des rivières,
Des montagnes, du désert
Et servant les refrains
Moi je te défie d'ennui
Je te prends comme ami à tort et à perte
Enfin, la tête dans les nuages,
Tutoyant les mages
Décidant mon soleil mon orage
Et, ayant réussi une seconde d'une vie,
Ami... merci !