Délaissant sa jeune femme
Qui pousse un profond soupir
Le mari vieux et sans flamme
Dans sa chambre va dormir
Alors se sentant renaître et bravant le Bartolo
Elle court à la fenêtre écouter son Roméo.
Dans son refrain le troubadour
Redit joyeux ce mot d'amour
Toujours, toujours Ciribiribin,
Ciribiribin,Ciribiribin,Ciribiribin
Vite ouvre moi, je veux chanter auprès de toi
Ciribiribin, ce mot n'est rien
Cependant tu le comprends bien
Ciribiribin je veux monter te prendre afin de me griser
Ciribiribin, Ciribiribin, Ciribiribin, un doux biaser.
N'étant pas du tout rebelle pour mieux l'entendre chanter
Sa charmeuse ritournelle elle dit : tu peux monter
Puisque mon époux me sèvre de ce refrain si charmant
Je l'apprendrait sur ta lèvre en t'enlaçant tendrement.
Bientôt après au troubadour elle disait ce mot d'amour
Toujours, toujours, Ciribiribin,
Cirirbiribin, Ciribiribin, Ciribiribin
Cet air me plaît reprenons le dernier couplet
Ciribiribin, mon mari dort mon chéri répétons encor
Ciribiribin ô mon amant viens me refaire gentiment
Ciribiribin, Ciribiribin, Ciribiribin, un doux serment
Tout à coup l'époux s'éveille en entendant le duo
Sa fureur est sans pareille pourtant il ne souffle mot
Car il n'empêchera guère les deux amants de chanter
Et ne pouvant rien y faire il murmure dépité :
Entre les bras du troubadour elle a chanté ce mot d'amour
Toujours, toujours, Ciribiribin,
Ciribiribin, Ciribiribin, Ciribiribin
L'air menaçant la lune me montre un croissant
Ciribiribin, quand il ne peut chanter ce refrain amoureux
Ciribiribin, le vieux mari par son épouse, est chaque nuit
Ciribiribin, Ciribiribin, Ciribiribin, toujours puni.