Coincée dans une histoire malade
Faisant la cour d'un ton fade, à celui qui te fait frémir
Coincée sur une clôture instable, décrépitude palpable
Toujours, tu t'attends au pire
Plutôt fatal de jeter aux loups
Son côté humain jaloux et de pétrin tu te couvres
Envieuse des yeux qui posent sur lui
Un regard un peu trop lourd ou un air un peu trop zen
Jalouse des mots qu'il jette à tous les vautours
À toutes celles qui le guettent sans le moindre détour
Des sourires qu'il attise, des frissons qu'il donne
De celles qu'il hypnotise, des désirs qu'il façonne
Toi tu deviens personne... le bruit du silence, qui résonne
Prisonnière de ta désinvolture
De ta fausse indifférence, de mots vêtus de censure
De larmes imbibées d'insignifiance, devant son indifférence
Tu lui feras la vie dure
Plutôt crucial de crier vengeance
Devant son indifférence, tu t'attaques à son armure
Peut-être enfin, un jour, dans sa tête, il voudra te faire la fête
Peut-être reviendra ton tour
Jalouse des mots qu'il jette à tous les vautours
À toutes celles qui le guettent sans le moindre détour
Des sourires qu'il attise, des frissons qu'il donne
De celles qu'il hypnotise, des désirs qu'il façonne
Toi tu deviens personne
Le bruit du silence, qui résonne
Des scènes qui le font rire, des odeurs qu'il respire
De sa vie d'avant de tout ce qui le fait jouir
Obsession d'être, peut-être et puis après?
Tu t'y prêtes
Obsession, quête de tout ce qu'il peut bien être
Toi, tu deviens personne, toi tu deviens personne
Toi, tu deviens personne, toi tu deviens personne