T'es l'plus beau de tout les salaud
Que la Terre ait porté.
Pas satisfait d'avoir ma peau.
Il te fallait mon sang, mes os.
T'as mis de l'eau dans mon regard,
Du brouillard dans mon cerveau.
Mais fallait-il qu'on sépare
À coup de couteau dans le dos.
Salaud!
Salaud!
Ce mot que je te faxe, je veux qu'il te fasse mal
Comme un solo de sax dans un slow minimal.
Ce mot que je te faxe, et s'il m'était fatal,
Que tu en souffre à max
Dans ton corps d'animal.
Ce mot que je te faxe est un bilan final,
Sans détour sans détaxes, d'une histoire infernale.
Ce mot que je te faxe, moi qui écrit si mal,
Vaudra à ma syntaxe, ton sourire machinal.
De ton 30ième au murs de verre, tu regarderas dehors.
Tu imarigeras mon corps étendu dessous la terre.
Tu caresseras mon visage qui sera de glace,
Et puis tu tourneras la page de ton carnet de chasse.
Salaud!
Salaud!
Ce mot que je te faxe de mon lit d'hopital,
Blanchie comme à l'Ajax au soleil matinal.
Je veux qu'il te désaxe, qu'il t'atteigne comme une balle
Qui touche en plein thorax sans tuer l'animal.
Ce mot que je te faxe, comme un cri terminal,
Je le relis, relax,
Sur l'écran digital.
Piquez-moi au léthal,
Que j'atteigne le climax
De cet amour fatal.
Achevez-moi à l'Anthrax.
Ce mot que je te faxe, je veux qu'il te fasse mal
Comme un solo de sax dans un slow minimal.
Ce mot que je te faxe
Est un bilan final.
Salaud!
Salaud!
Non!
Salaud!