Au creux des nuages tachés de sang
Les oiseaux de paradis fatiguent
Sur le bleu d'un ciel larmoyant,
Les oiseaux de paradis prient
J'ai arraché
Tes pattes dansantes
Je t'ai jeté
Contre la toile brûlante
Un soleil y était cloué
Et les anges encore loués
Et les anges encore loués
Sans jambes pour atterrir
Pleurant sans nous maudire
Ils languissaient, les paradisiers
Dans leur Olympe assassinée
Paradisae Apoda...
Le cœur élimé d'attendre un nouvel Eden
Ils s'accrochaient aux lanternes
Qui éclairaient la voûte embrumée
Des plumes qu'ils laissaient
J'ai arraché
Tes pattes dansantes
Je t'ai jeté
Contre la toile brûlante
Un soleil y était cloué
Et les anges encore loués
Et les anges encore loués