Je me souviens ce matin là, amerLe discours que me tins la femme qui me servait de mèreJe me souviens de mes frères, de l'expression de mes frèresJe suis parti, en silence ils me regardèrentLe soleil brille à nouveau dans ma vie j'y vois plus clairAveuglé par les néons, comme Icare je perdsDonne-moi la main, maintes fois par toi j'ai voulu êtrechoyéJe me suis dévoyé pourquoi n'as-tu jamais su m'écouterJe me souviens des discours qui enflammaient nos liensTout allait si bien mais il fallait recoller au quotidienNe dors pas car la mort se sert du somme comme appâtJe pars, pardonne-moi pour la paix que tu ne connais pasJe me souviensJe me souviens de toi m'écartant de ce monde malsainConsciente d'aider celui à qui tu donnas le seinJe me souviens de la tristesse des larmes dont tu t'armesSi souvent pour toucher le c ur de ton enfant qui fout le campJe me souviens, c'est la pire torture, le meilleur remèdeAide-moi l'abandon gagne du terrain peu à peu je cèdeVos inquiétudes de me voir manipulé par les autresJe me souviens à présent mon amour affleure le vôtreJe me souviens, j'aimerais tant passer le bonjour à mes frèresCompagnons de galère et par dessus tout solidairesJe me souviens toutes les fois où tu te moquais de moiJe me souviens hélas le souvenir ne vous remplace pasJe me souviensJe me souviens mais désormais c'est loin bien trop loinLe regret s'installe, j'n'ai vu ma chance que quand elle passaitau loinC'est drôle j'ai peur, tout ces souvenirs mes fragilisentPeur de vous perdre pourtant je n'ai agi qu'à ma guiseLe vent me grise, j'imagine le gris de miseLe rituel respecté chacun lache une poignée de poussière griseDe plus il pleut un petit peu, le ciel s'en mêleJ'me sens léger, j'n'ai jamais autant souhaité avoir des ailesJ'ai froid frère même si les gens ici corps et âme sedévouentDans mes pensées, je me retrouve parmi vousJe ne dors pas car la mort se sert du somme comme appâtJe pars, pardonne-moi pour la paix que tu ne connais pasJe me souviens, je me souviens, je me souviens dis leur ArmandYo, Armand n'est pas mort travelling avant, pause, gros planVision d'un scène se déroulant tout le tempsUne mère pleurant devant ses enfants, la raison étant simple lemanque d'argentContre-champs sur des ennuis croissants, un père absentSpirale du tourment pour des enfants à peine adolescentsDans cette jungle trop d'amis nous on quitté bêtementLa crise a eu raison des bons sentiments, yeahJe me souviens, je me souviens, je me souviens n'est-ce pas Géo