C'est la nuit qui nous brûle
Sourde et incendiaire
Mixe l'incertitude
La froideur, les lumières
Se tord au crepuscule
Sur les murs centenaires
C'est la nuit qui nous brûle
Du printemps à l'hiver
C'est la nuit qui nous brûle
Puis écorche nos secrets
Les doutes insolubles
Incendie la cité
Course à l'altitude
Pas de ligne d'arrivée
C'est la nuit qui nous brûle
En automne en été
Et le temps passe
Recycle les ombres
Passe lentement je tombe, trace,
Je ne sais plus où je vais
Et le temps glace
Profite aux secondes
Classes, lentement, je tombe, trace
Je ne sais pas si je vais
Passer la nuit
C'est la nuit qui nous brûle
D'une pudeur éphémère
Une vision occulte
De la peur, du mystère
Se tord au crepuscule
Sur les murs centenaires
C'est la nuit qui nous brûle
Du printemps à l'hiver
C'est la nuit qui nous brûle
Puis reprend ses droits
Dois-je mettre la virgule
Après chaque crochet droit
Etrangère commune
Se déverse sur les toits
C'est la nuit qui nous brûle
La nuit ne m'aura pas
Et le temps passe
Recycle les ombres
Passe lentement je tombe, trace,
Je ne sais plus où je vais
Et le temps glace
Profite aux secondes
Classes, lentement, je tombe, trace
Je ne sais pas si je vais
Passer la nuit