Tous les matins elle chantait LALALA
Lui la fro?lait, brillant comme un e?clat
Bonheur traversant son corps et sa voix
Elle fleurissait quand il passait par la?
Elle l'admirait de tous ses quinze ans
Espe?rait cueillir son cœur baladant
Mais lui bien su?r il ne la voyait pas
Vingt ans chantent d'autres BLABLABLA
Lui bien poli, un poil pe?dant
Lui re?pondait quand me?me en chantant
Dans un e?lan me?lant leurs deux voix
Reprenant leur air LALALA
Cloue?e a? son matelas LALALA
Elle l'attendit a? en attraper froid
Une semaine de pluie ou? il ne vint pas
C'est ainsi que son cœur gela
Son tapis l'emmenant voler loin la?-bas
À revendre au plus offrant cette voix
Il re?vait a? son retour triomphant
Dix ans, usant sa voix en chantant
Lui bien perdu, un peu absent
Errait dans sa ville morte en chantant
Faine?ant fourbu, d'acrobaties
A? l'heure des comptes, il la revit
Elle lui chanta son nouveau TRALALA
Lui ne re?pondait plus quoi que ce soit
A? flirter avec la flagornerie
La voix de l'e?phe?be s'est tarie
Lui bien gentil, un peu perdant
Funambule sur un fil chancelant
Elle repartit chanter a? tout-va
Lui bien gentil, un peu perdant
Funambule sur un fil chancelant
Elle repartit chanter a? tout-va
Comme un p'tit' air de TRALALA