Le long des chemins qu'on croirait sans fin
Borde?s de bananiers, cafe?iers et plantains
Grandes plaines de?sertes ne craignant pas l'hiver
Que le soleil re?chauffe du soir au matin
Dans les valle?es de Cocora
Ou? les palmiers ge?ants te servent de toit
Passer les hautes plaines, y laisser ses chagrins
S'irradier de soleil comme un nouveau matin
Son a?me, sans re?pit vagabonde, le laissant la?, sur les chemins
Sous un arbre, tranquille a? l'ombre, il re?ve et il se fait du bien
Des hauteurs de la ville, il replonge a? Damas
Colporteurs qui fourmillent, vendeurs de sable fin
Videurs de rues de?sertes, le silence et l'hiver
N'y attendant plus le soleil qui revient
N'a pas quitte? ses plaines pour te prendre ton pain
Voleur de bananiers, cafe?iers et plantains
Un peu comme en exil, loin des bruits des humains
Ou? le soleil ne re?chauffe plus rien
Son a?me, sans re?pit vagabonde, le laissant la?, sur les chemins
Sous un arbre, tranquille a? l'ombre, il re?ve et il se fait du bien
Son a?me, sans re?pit vagabonde, le laissant la?, sur les chemins
Sous un arbre, tranquille a? l'ombre, il re?ve et il se fait du bien