Les derniers petits pas, qui se rapprochent de quoi ?
Cent pas de co?te? pour longer les barbele?s
Demain on sera repartis, ce sera ici cette nuit
Tapis sous des cailloux, ou? des ba?ches font le plancher
Ce soir, Sen?orita, j'ai le mal de toi
J'aurais tant aime? que tu berces mon corps blesse?
Rien dans la sacoche, que des re?ves et puis des poches
Nous voila? encercle?s, par des ombres
Et j'entends au loin les sire?nes
Est-ce une alarme ?
Ou viennent-elles a? mon aide
Le temps ne me pre?sage rien
"Embarquez par ici, reste la? et tais-toi
Les hommes restent assis, les femmes viennent avec moi
Les enfants et leurs me?res, vont apprendre a? se taire
Arre?tez de respirer, je ne veux plus entendre bouger"
Quarante degre?s en cale, les vertiges qui s'enchainent
Des chiens qui aboient, c'est dur de penser a? toi
Des menottes, des entraves, qui nous lient les poignets
Moi qui ne sais toujours pas nager
Et j'entends au loin les sire?nes
Est-ce une alarme ?
Ou viennent-elles a? mon aide
Le temps ne me pre?sage rien
J'entends les sire?nes, qui se rapprochent de moi
Tous ces fre?res et sœurs, qui n'ont pas pu embarquer
Ce soir, Sen?orita, je pense encore plus a? toi
J'aurais tant aime?, que tu puisses les rencontrer
Toutes ces mains tendues, qui s'amarrent autour de moi
Viennent-elles des cieux, ou des profondeurs glace?es
En tous cas, je m'en fous, aujourd'hui d'e?tre a? genoux
Tant que je respire, je n'ai pas e?te? au bout
Et j'entends au loin les sire?nes
Est-ce une alarme ?
Ou viennent-elles a? mon aide
Le temps ne me pre?sage rien
Et j'entends au loin les sire?nes
Est-ce une alarme ?
Ou viennent-elles a? mon aide
Le temps ne me pre?sage rien