Dans mon immense lit simple
Tu es le sucre, je suis l'absinthe
Je voudrais mourir entre parenthèses
Entre le mur et l'hypothèse de ta peau tiède sous mes doigts
Mais je délire et j'aime ça
Mais ta gueule pauvre idiot
Y'a que les vaches qui beuglent
Et on les coupe en morceaux
On les mange saignantes personne ne les pleure
Elles sont pourtant charmantes, ne fais pas cet air-là
Dans mon immense lit simple
Tu es l'enfant, et je suis enceinte je mourrerai comme une plainte
Entre le mur et mon ventre plat contre ton corps qui n'est pas là
Dans mon délire encore une fois
Mais ta gueule t'en fais trop
Tout c'qu'elles veulent c'est ta peau
Prends ton trou reste seul
Et donne pas tout, c'est ce qu'elle veut
Ferme ta gueule et sois beau, négligent et aveugle
Ferme les yeux s'il le faut
Si tu peux tourne le dos
Dans mon immense lit simple
Où je suis sable
Et toi marchande je me meurs
En attendant comme un mauvais paysan
Que le bonheur pousse entre mes jambes
C'est fou c'que mon délire te ressemble
Ta gueule Roméo, ne met pas aux enchères
Ni ton cœur ni ta chair
Ferme ta gueule Roméo, ne met pas aux enchères
Ni ton cœur ni ta chair
Ni ton cœur ni ta chair
Non ni ton cœur, ni ta chair